7/08/2009

Le message du président Obama aux africains

Le 10 juillet prochain, le premier président afro-américain, Barack Obama visitera le continent africain, à savoir le Ghana. Le choix se doit par les efforts inlassables des institutions républicaines de ce pays pour le maintien du principe de l´alternance du pouvoir, l´amélioration du processus démocratique, le respect aux droits de l´homme, la transparence dans la gouvernance. Le discours de Obama fera mention à ces questions posées vu les graves problèmes politiques vécus dans notre continent.

Il est temps que les régimes politiques de notre continent comprennent que les temps ont changé: au lieu du clientélisme, la méritocratie. Je me suis surpris après avoir su que seulement 15% des employés de la mairie de Pikine détiennent un diplôme. Comment peut-on développer un pays de cette forme? Pour accéder au service public, il faudrait instituer pour tous les postes un concours. Qu´en est-il du pouvoir central? Faut-il une réforme de l´état? Sans crédibilité et manque de compétence et gestion (délestages, innondations...), les investisseurs etrangers ne sentent pas la sécurité juridique de leurs affaires. L´état se permet par exemple de ne pas payer la facture d´une partie du secteur des infrastructures (Bara Tall).

Séparer le public du privé. Au Senegal le chef de l´état distribue de l´argent de gauche à droite sans qu´on ne sache d´où viennent ces sous? Rappelons avec justesse que cette pratique date de belles lurettes. La parole à l´Inspection Générale de l´État (IGE). Un crime contre le bien public.

La gestion de la chose publique devrait être gérée de forme transparente et les coupables devraient être punis. Dans un régime démocratique, il est important la séparation des pouvoirs. Dans notre pays, le pouvoir législatif n´est rien d´autre que le deuxième bureau du palais de Laye Diombor.

Comme disait le roi du Pop Michael Jackson, dans une de ses chansons "They don´t care about us" - "Ils ne se soucient pas de nous".