10/11/2008

Avec le blackout, loin d´être un pays émergent

La nouvelle qui tourmente les centaines de senegalais, c´est la série de délestages vécus par le contribuable-citoyen-électeur senegalais.

Le président a du mérite pour exécuter son plan de redressement des infrastructures du Senegal. L´économie de notre pays a connu des croissances constantes à des taux de 5 à 7% l´an, ces dernières années, cependant l´équipe gouvernementale n´a pas adapté une politique de plannification énergétique pour accompagner le bon moment économique. La génération d´énergie constante, sans interruption dans l´industrie, les services, les domiciles, etc...garantissent le développement du pays. Raison pour laquelle, l´actuel gouvernement doit, à mon avis, privatiser le secteur électrique, à l´exemple de la Sonatel, qui démontre une bonne gestion des services contractés par ses abonnés quoiqu´il y´ait des problèmes avec ces derniers.

Le train de vie du gouvernement est trés élevé. Il dépense plus qu´il reçoit en impôts et taxes. Le pauvre contribuable-citoyen-électeur ne voit pas la réalisation concréte de ses besoins. L´assemblée nationale et le Sénat, ce dernier n´avait pas sa raison d´être; ces institutions qui ont la tâche de fiscaliser le pouvoir éxécutif, se confondent avec celui-ci.

Les chefs religieux bénéficiaires des dons du gouvernement ignorent la situation. La presse est poursuivie et méprisée. les partis d´opposition n´ont pas droit à manifester livrement dans la rue.

Le gaspillage sans fin et l´arrogance sans fin du pouvoir leveront le pays à la dérive. La crise économique mondiale fait disparaître le crédit partout dans le monde, par conséquent le Senegal recevra moins d´investissement. Le feu rouge s´est allumé.

10/10/2008

Avec les délestages, loin d´être un pays émergent